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3 Teller liegen auf einem Tisch
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19 janvier 2022

Climat et alimentation: 6 faits surprenants

Nos façons de nous alimenter ont des effets sur la planète, comme le montre notre fiche d’information «Une alimentation respectueuse de l'environnement». Découvrez six chiffres qui ne nous laissent pas indifférents et ce que le WWF recommande aux consommatrices et consommateurs.

1. Alimentation: 16% de nos émissions

Notre comportement en matière de consommation engendre, en moyenne, 14 tonnes d’équivalent CO2 par personne et par année. L’alimentation est responsable de 16% de ces émissions. La mobilité, l’habitat, les services publics et la consommation en général sont les activités dont l’impact sur l’environnement est le plus grand. Des changements sont nécessaires dans tous les domaines. En matière d’alimentation, cela signifie qu’il faut manger davantage de produits végétaux et peu de produits d’origine animale.

14 tonnes de CO2-eq par personne et par année

Alimentation16%
Logement16%
Mobilité31%
Consommation générale28%
Services publics9%

2. L’alimentation est le secteur de la consommation qui utilise le plus d’eau et de sol

Outre son impact sur le climat, l’agriculture a besoin d’environ 30% de la surface de la planète pour les pâturages et les champs et de 75% de l’eau consommée dans le monde. L’agriculture intensive, c’est-à-dire la culture d’un nombre réduit d’espèces dans des paysages peu structurés, moyennant l’utilisation de pesticides et d’engrais, contribue de manière considérable au recul de la biodiversité.

3. 1 kilo de viande de bœuf, 20 kilos de fourrage

Comparée à la production de denrées végétales, celle de viande nécessite nettement plus de terres et d’énergie. A l’échelle mondiale, 33% des terres agricoles servent à produire du fourrage pour le bétail au lieu d’aliments pour la population. La production d’un kilo de viande de bœuf nécessite jusqu’à 20 kilos de fourrage. Le bétail mange donc des plantes que les êtres humains pourraient aussi consommer directement.

4. Un repas carné émet trois fois plus de gaz à effet de serre

La digestion des ruminants produit du méthane, un puissant gaz à effet de serre (25 fois plus nocif que le CO2). Le stockage et l’épandage d’engrais organique dégagent en outre du protoxyde d’azote (300 fois plus nocif que le CO2). Ces deux gaz réchauffent donc encore davantage le climat. La production de fourrage est très énergivore, notamment en raison de la production de pesticides et d’engrais synthétiques. L’érosion des sols et le défrichage des forêts pour la production de fourrage et les grandes cultures contribuent également au réchauffement du climat. Pour ces raisons, un repas qui contient de la viande émet trois fois plus de gaz à effet de serre qu’un menu végétarien. 

5. Le lait dans le café le rend deux fois plus nocif pour le climat

Dans la discussion sur le bilan énergétique de l’alimentation, on oublie souvent les boissons. Pourtant, il y a déjà d’énormes différences rien que pour l’eau. Celle du robinet bat largement l’eau minérale en bouteilles ou gazeuse, en provoquant 400 fois moins d’émissions. Les jus de fruits, les sodas et les boissons sucrées devraient être consommés pour le plaisir, donc réservés aux occasions spéciales, étant donné leur empreinte climatique nettement plus importante. L’impact du café sur le climat est déterminé par la quantité de grains utilisée, mais surtout aussi par l’ajout de lait de vache. Les substituts végétaux ont une empreinte climatique nettement moindre.

6. 40% de l’empreinte carbone de l’alimentation: viande et produits laitiers

En moyenne, la population suisse consomme environ 48 kg de viande par année et par personne, soit environ 130 g ou une grande escalope par jour. Pourtant, d’après la pyramide alimentaire, une à trois portions de viande par semaine suffiraient largement. Renoncer à consommer de la viande permet de réduire l’empreinte carbone de son alimentation d’un quart. Le fromage, le lait et les œufs ont un impact similaire: une alimentation végétalienne réduit même cette empreinte de 35 à 40%.

Vous aimeriez en savoir plus?

Lisez la fiche d’information complète et apprenez-en davantage sur le bilan carbone des différents aliments, sur la manière de rendre son alimentation compatible avec les limites de la planète et ce que le WWF recommande aux consommatrices et aux consommateurs en la matière.

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Un jaguar est sur un arbre dans Pantanalgebiet, Brésil

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