Comprendre la protection des mers

Baobabs, palmiers et longues plages de sable: au sud-ouest de Madagascar, Marohata ressemble au paradis. Mais les apparences sont trompeuses: «En 2003, nous pêchions chaque jour près de 60 kilos de poisson. L’an dernier, nous n’étions plus qu’à 20 kilos», rapporte Ernestine, présidente de l’association de pêche locale. De l’avis de la pêcheuse de 29 ans, le principal problème réside dans les méthodes de pêche illégales comme la pêche à la dynamite. Raison pour laquelle elle s’engage afin de les faire disparaître. «Le plus difficile a été de faire comprendre pourquoi les ressources marines doivent être gérées selon une approche durable», explique Ernestine.

Pour y parvenir, la jeune femme a organisé de nombreuses rencontres avec des membres de sa communauté. Soutenue par le WWF et d’autres organisations, armée d’une bonne dose de patience, elle est parvenue à leur démontrer l’importance d’une gestion durable des ressources marines. Aujourd’hui, sa communauté pêche en accord avec les principes du développement durable et renonce entièrement aux méthodes illégales. Depuis, la pêche est à nouveau plus fructueuse.

Ernestine fait partie de la Coastal Communities Initiative, au sein de laquelle le WWF tisse par ailleurs un réseau entre les responsables de projets locaux visant à protéger les mers, offrant aux communautés locales de partager leur savoir et de le développer. Nous vous présentons ici leurs histoires et l’initiative en détail.

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