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Du réseau à l’assiette: suivre des aliments avec la blockchain
Une nouvelle plate-forme, basée sur la technologie de la blockchain, permet de suivre nos aliments simplement et sûrement, depuis leur origine jusque dans notre assiette. Cette plate-forme permet aux consommateurs et aux entreprises d’éviter les produits illégaux, dommageables pour l’environnement ou non éthiques.
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Une alimentation d’avenir? La pyramide alimentaire analysée du point de vue environnemental
Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent contribuer de manière importante à la réalisation des objectifs climatiques de la Suisse, à condition de privilégier les aliments les plus respectueux de l’environnement au sein de la pyramide alimentaire. C’est ce que démontre une analyse commune de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse.Le Conseil fédéral s’est fixé pour objectif de réduire l’empreinte carbone de l’alimentation de 25% d’ici 2030 par rapport à 2020 et d’au moins deux tiers d’ici 2050. En septembre 2024, la Confédération a publié de nouvelles recommandations nutritionnelles (voir encadré) qui tiennent compte de critères liés non seulement à la santé mais aussi à l’environnement. Sur mandat de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse, les spécialistes des écobilans d’ESU-Services ont analysé dans quelle mesure cette nouvelle pyramide alimentaire permet d’atteindre l’objectif de la Confédération.Le calcul compare l’impact de la consommation moyenne suisse actuelle avec le Planetary Health Diet (un régime élaboré par une équipe internationale de scientifiques pour permettre une alimentation saine et respectueuse de l’environnement dans le monde) ainsi qu’avec deux variantes de la nouvelle pyramide alimentaire (minimale et maximale). Deux scénarios ont été pris en compte dans les recommandations nutritionnelles suisses, car une grande marge de manœuvre est possible. Pour la viande par exemple, la quantité recommandée se situe entre zéro et 360 grammes par semaine. Le calcul tient compte d’une variante maximale, dans laquelle tous les aliments particulièrement néfastes pour l’environnement (en particulier la viande et les produits laitiers) sont consommés dans la quantité maximale recommandée. La variante minimale se base sur l’application la plus écologique des recommandations, c’est-à-dire une alimentation végétarienne, sans viande ni poisson.Les calculs indiquent qu’une alimentation conforme à la variante minimale des recommandations nutritionnelles contribuerait de manière importante à une alimentation respectueuse de l’environnement et aux objectifs climatiques de la Confédération. Cette alimentation a un impact sur le climat deux fois moins important qu’une alimentation avec la variante maximale et deux fois et demie moins important que l’alimentation actuelle. Elle a même moins d’impact sur le climat et l’environnement que le Planetary Health Diet.Des mesures pour une alimentation plus durableLes autorités politiques, les acteurs économiques et les ménages portent tous une responsabilité dans la réduction de l’impact du système alimentaire sur le climat et l’environnement. Un changement nécessite des mesures concrètes de la part de chacun d’entre eux. Il s’agit notamment de supprimer les mauvaises incitations mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, car celles-ci favorisent un comportement qui va à l’encontre d’une alimentation durable et saine.Mariella Meyer, spécialiste de l’alimentation durable au WWF, résume : «Nous sommes encore loin d’une alimentation conforme aux recommandations nutritionnelles. Ce sont la viande et les produits laitiers qui ont le plus d’impact sur le climat et l’environnement. Pour manger de manière écologique, il faut consommer moins de ces aliments. Les consommateur·trices ne sont pas les seuls à avoir un rôle à jouer. Les autorités politiques et le commerce de détail fixent des conditions-cadres qui déterminent la manière dont nous nous alimentons».«Cette analyse montre qu’un système alimentaire respectueux de l’environnement est possible dans le cadre des recommandations alimentaires. Reste à savoir si les acteurs politiques, le commerce de détail & de gros et les consommateur·trices sont prêts à prendre des mesures courageuses et cohérentes pour que ce changement de consommation soit possible. A cet égard, la politique agricole 2030 est une grande opportunité», indique Barbara Wegmann, experte en consommation chez Greenpeace Suisse.Pour qu’une alimentation saine et durable devienne réalité, il faut:Une politique agricole cohérente qui responsabilise l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et qui soutient la transition vers un système alimentaire durable, conformément à l’orientation future du Conseil fédéral.Des accords contraignants entre la Confédération et le commerce de détail & de gros ainsi que la restauration, afin de permettre notamment de réduire l’empreinte environnementale de l’assortiment alimentaire en valeur absolue. Les mauvaises incitations doivent être supprimées.De la formation, de la sensibilisation et des alternatives faciles d’accès pour aider le public à modifier leur comportement en matière d’alimentation et de boisson.Un fonds de transformation, qui est un moyen important de soutenir le changement nécessaire. Ce fonds doit réduire les obstacles en créant des incitations financières pour l’évolution sociale et culturelle nécessaires à une production et une consommation durables.----Pyramide alimentaire: une grande marge de manoeuvreL’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Société Suisse de Nutrition (SSN) ont actualisé en septembre leurs recommandations nutritionnelles. Pour la première fois, la durabilité a été prise en compte. Ces nouvelles recommandations nutritionnelles permettent une grande diversité de régimes alimentaires. Si les recommandations quantitatives sont restées en grande partie inchangées, certains groupes d’aliments sont désormais mis en avant: les sources de protéines végétales telles que les légumineuses sont davantage mises en évidence. Un mode d’alimentation végétarien est possible dans le cadre des nouvelles recommandations.Plus d'informations:Rapport “Une alimentation d’avenir?”Recommandations nutritionnelles de la ConfédérationGraphiques et images ContactsBarbara Wegmann, experte consommation, Greenpeace Suisse, barbara.wegmann@greenpeace.org, +41 44 447 41 08Pierrette Rey, porte-parole, WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch, +41 21 966 73 75Fanny Eternod, porte-parole consommation, Greenpeace Suisse, fanny.eternod@greenpeace.org, +41 78 662 07 31
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Future Foods: des pois moins chiches qu’il n’y paraît
Durables. Délicieux. Sains. Avec ses partenaires Lidl Suisse et Migros, le WWF Suisse place sous les feux de la rampe 30 aliments d’avenir, les Future Foods. Pois chiches, chou kale et Cie jouent en effet un rôle important pour lutter contre la crise climatique. Et pourtant, nous en consommons très peu. Pour quelle raison?
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Mort annoncée sous la surface de l’eau
Les poissons d’eau douce constituent la base de l’alimentation de 200 millions de personnes. Malheureusement, des pratiques de pêche excessives, la pollution et la construction d’obstacles et de centrales hydrauliques mettent à mal les stocks de poissons. Une espèce sur trois est menacée de disparition, révèle un nouveau rapport du WWF. En Suisse, 58% des poissons d’eau douce figurent sur la liste rouge. Le WWF s’engage pour l’élimination d’obstacles inutiles, l’assainissement écologique des centrales hydrauliques et la mise en valeur des cours d’eau aménagés.
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Le secteur financier suisse continue d’alimenter la crise climatique
Le WWF est choqué des résultats du test de compatibilité climatique publié aujourd’hui par l’Office fédéral de l’environnement. Malgré certains progrès, les efforts du secteur financier sont loin d'être suffisants pour surmonter la crise climatique. Aussi les acteurs du monde politique et financier doivent-ils veiller de toute urgence à ce que les flux financiers suisses contribuent à la création d’une économie durable.
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Le oui clair et net pour une alimentation sûre est un mandat fort pour une agriculture écologique
Les organisations environnementales BirdLife Suisse, Greenpeace, Pro Natura et WWF Suisse se réjouissent du oui très net pour le nouvel article constitutionnel sur la sécurité alimentaire. Il constitue un mandat clair des Suissesses et des Suisses en faveur d’une agriculture plus durable et plus écologique. Pour mettre en œuvre la volonté populaire, des adaptations législatives sont indispensables.
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Une entrecôte toutes les deux semaines, pour la santé de la planète et de ses habitants
La crise climatique et la destruction de la nature sont largement influencées par notre système alimentaire. Le WWF lance donc la plateforme internationale «Planet Based Diets». L’objectif de ce projet est de montrer comment le choix des aliments qui se retrouvent dans nos assiettes contribue à la bonne santé de la planète et de ses habitants. Des mesures et recommandations sont définies pour 147 pays.
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Des réponses claires exigées avec la politique agricole 2022+
Communiqué de presse commun de BirdLife Suisse, Greenpeace Suisse, Pro Natura et WWF Suisse du 14. décembre 2018 Message du Conseil fédéral au sujet de l’initiative populaire «Pour une eau potable propre et une alimentation saine»: Après le rejet du Conseil fédéral de l‘initiative populaire «Pour une eau potable propre et une alimentation saine» sans contre-projet, BirdLife Suisse, Greenpeace Suisse, Pro Natura et le WWF Suisse exigent des mesures fortes concernant l’utilisation des pesticides et les excès d’azote, à travers la politique agricole 2022+. Le projet que le Conseil fédéral a publié le 14 novembre est clairement insuffisant.
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Nouvelle pyramide alimentaire: les organisations environnementales dénoncent une occasion manquée
L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Société Suisse de Nutrition (SSN) ont publié aujourd'hui les nouvelles recommandations nutritionnelles. BirdLife, Greenpeace et le WWF critiquent l’absence d’une recommandation en faveur d’une diminution significative de consommation d’aliments d’origine animale. La mise en œuvre des recommandations nutritionnelles nécessite un cadre politique clair pour la production, la transformation, le commerce et la restauration.
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Jour du Dépassement: quand moins c’est mieux
Le 13 mai est le jour où les ressources de la Terre seraient épuisées si tous ses habitants et habitantes vivaient comme la population helvétique. Le WWF Suisse propose de calculer sa propre empreinte carbone et de l’améliorer. Si toute la planète vivait comme les Suisses et les Suissesses, nous aurions besoin des ressources de 2,8 Terres. La Suisse couvre 77% de ses besoins en ressources écologiques en s’approvisionnant à l’étranger. Les plus grands leviers pour rectifier la situation sont l’alimentation, la mobilité, la construction et le chauffage. Nous sommes tous et toutes en mesure de contribuer à ménager les ressources sans réellement nous priver.
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De la viande, encore et toujours plus de viande
Malgré les objectifs climatiques, le commerce de détail concentre (quasiment) sa publicité sur la viande durant la saison des grillades, comme le montre une analyse de l’assortiment pour barbecue de six détaillants suisses.En tout, 559 produits pour le barbecue ont été mis en avant dans la publicité. Dans 83% des cas, leur prix était réduit. Les produits carnés dominent le tableau: 80% des articles à griller proposés à prix réduit sont de la viande. Les rabais les plus importants, soit jusqu’à 51%, visaient également ces produits.En tout, 94% des produits faisant l’objet de la publicité étaient d’origine animale, alors que seulement 6% étaient à base de plantes telles que les pois ou le soja.Quand il en va d’objectifs reluisants et de belles paroles, les détaillants suisses font preuve de créativité: ils ont en effet reconnu l’importance de leurs actes pour l’environnement et le climat. Tous – à l’exception de Volg – se sont fixé un objectif climatique reposant sur des bases scientifiques. Les résultats de l’enquête menée par le WWF sur leur offre de produits pour le barbecue révèlent pourtant un paradoxe: durant la saison des grillades, la publicité pour la viande domine. Les produits concernés sont par ailleurs proposés à des prix fortement réduits, un peu comme s’il s’agissait de marchandise sans valeur. La production de viande provoque pourtant d’importantes émissions qui nuisent au climat. Pour atteindre les objectifs climatiques qu’ils se sont fixés, les détaillants devraient vendre nettement moins de viande.L’étude montre que seulement 6% des produits pour grillades mis en avant dans la publicité sont végétaux, par exemple des burgers ou des saucisses à base de soja ou de pois. Quand des rabais sont proposés, la viande tient également le haut de l’affiche. Coop et Denner proposent jusqu’à 51% de rabais sur les produits à base de viande tandis que le rabais le plus élevé pour un article végétal n’est que de 38% chez Lidl.On observe par ailleurs une légère tendance à une augmentation de la présence du fromage à griller. Même si cette évolution peut être interprétée comme un signe de bonne volonté, elle n’est pas très efficace du point de vue de la protection du climat, puisque la production de fromage occasionne elle aussi d’importantes émissions.Citations de Mariella Meyer, experte en alimentation au WWF Suisse: «Les détaillants ont un rôle important à jouer: ils décident des produits qu’ils proposent, présentent et mettent en avant. Ils pourraient contribuer à influencer les décisions d’achat de leur clientèle.»«Les préférences individuelles et le contexte jouent un rôle important dans le choix des aliments, mais les décisions sont marquées par notre environnement alimentaire – les supermarchés, par exemple – et par des facteurs que les consommatrices et les consommateurs ne contrôlent pas comme la disponibilité, le prix, l’accessibilité et la publicité.» «Les détaillants doivent repenser leurs stratégies publicitaires et miser davantage sur des alternatives durables à base de plantes afin d’avoir une influence réellement positive sur le climat.» Pourquoi la consommation de viande est-elle un problème?En Suisse, les effectifs annuels d’animaux de rente sont de 13 millions de poules, 1,5 million de bovins et 1,4 million de porcs, soit presque deux fois plus que la population du pays. Ces effectifs ne sont pas sans conséquences pour la nature et le climat. 85% des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture – soit 12% de toutes les émissions de la Suisse – sont le fait de l’élevage de bétail. L’énorme quantité de lisier produite par les animaux de rente surcharge les sols et les cours d’eau en nutriments et détruit la biodiversité. Le bétail consomme par ailleurs de grandes quantités de fourrage. En Suisse, 60% des terres cultivées servent donc à produire des aliments pour les animaux, alors qu’elles pourraient être utilisées pour cultiver des plantes destinées directement à la consommation humaine. Cela permettrait de nourrir davantage de personnes avec des aliments produits en Suisse, puisque l’élevage de bétail n’est pas efficace. En effet, le nombre de calories investies dans un animal est supérieur à celui que l’on peut en tirer: en moyenne, sept calories de source végétale sont nécessaires pour produire une calorie de source animale. Du point de vue du WWF, il faut maintenant que les commerçants, les consommatrices, les consommateurs et la politique coopèrent. La politique doit donner les impulsions et définir les lignes directrices nécessaires pour qu’un changement en faveur d’une consommation où dominent les produits végétaux ait lieu. Les commerçants doivent concevoir leur assortiment de manière à atteindre leurs objectifs climatiques et à faciliter le choix de produits de remplacement végétaux pour leur clientèle. Les consommateurs doivent quant à eux prendre des décisions d’achat plus réfléchies. Enfin, nous profiterions toutes et tous d’une réduction des portions de produits d’origine animale dans nos assiettes et de manger, à la place, des aliments qui ménagent le climat. Découvrez l’étude sur les produits pour le barbecue (en allemand uniquement).Contact: Pierrette Rey>, porte-parole, WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch>, 021 966 73 75.
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Un appétit aux conséquences fatales: en consommant des poissons carnassiers d’élevage, nous pillons les mers
Notre appétit de poisson carnassier d’élevage comme le saumon, la truite et la daurade a un prix, puisque nous pillons les mers pour produire de la nourriture destinée aux piscicultures du monde entier. Pourtant, des solutions existent pour permettre à chacune et chacun d’entre nous de s’engager davantage en faveur de nos océans.Près des deux tiers des poissons consommés en Suisse sont des espèces carnassières. Situés tout en haut de la chaîne alimentaire, ces prédateurs se nourrissent en effet d’autres poissonsSur les 33 831 tonnes de poisson et de fruits de mer vendues en 2023 dans le commerce de détail, 57% étaient des carnassiers, notamment du saumon (22%) et du thon (21%).La moitié des poissons carnassiers importés provient de piscicultures qui ont besoin de grandes quantités de poissons pêchés en mer pour nourrir leur production. Dans l’ensemble, près de 96 000 tonnes de poissons sauvages sont nécessaires pour couvrir la demande annuelle de poissons d’élevage consommés en Suisse.Au niveau local, les piscicultures suisses produisent presque exclusivement des poissons carnassiers, ce qui a aussi un impact sur les mers du globe. En effet, on estime à trois kilos la quantité de poisson sauvage nécessaire pour produire un kilo de poisson d’élevage suisse.En fin d’année, les ménages suisses inscrivent volontiers le saumon, les sushis et d’autres spécialités à base de poisson à leur menu de fête. Ce moment de plaisir partagé a pourtant sa part d’ombre: dans une nouvelle analyse, le WWF Suisse montre en effet que notre appétit de poissons carnassiers comme le saumon ou la truite pousse les océans aux limites du tolérable. En effet, pour couvrir les besoins des poissons carnassiers d’élevage, des millions de poissons sauvages sont pêchés chaque année dans les mers du globe pour être transformés en farine et en huile de poisson. Dans ces conditions, l’élevage de poissons – longtemps vanté comme la solution au problème de la surpêche – a un impact massif sur les océans.En Suisse, où 97% du poisson consommé doit être importé, deux tiers des importations sont des poissons carnassiers, dont la moitié est issue d’aquaculture. Pour l’élevage des 30 000 tonnes de poisson consommées chaque année dans notre pays, près de 96 000 tonnes de poisson sauvage sont nécessaires. A l’échelle mondiale, un cinquième (ou 22%) du produit total de la pêche maritime est transformé en farine et en huile de poisson, essentiellement pour nourrir des espèces carnassières. Un grand nombre de ces poissons sont pourtant de grande qualité et pourraient être consommés directement par les humains au lieu d’être transformés en nourriture pour leurs semblables.Principaux problèmes liés à l'aquaculture et à la surpêcheComme la demande de farine et d’huile de poisson pour l’élevage de poissons carnassiers est énorme, les populations de petits poissons sauvages riches en nutriments comme les sardines et les anchois se retrouvent sous pression. Ces poissons ne sont pas seulement essentiels pour la biodiversité maritime, mais constituent aussi une source de nourriture importante pour de nombreuses personnes vivant dans les pays du Sud.Citation d'Isabel Jimenez, responsable senior des marchés de produits de la mer au WWF Suisse:«Notre mode de consommation actuel n’est pas durable. Si nous continuons de miser sur le saumon et d’autres poissons carnassiers, nous contribuons non seulement à la surpêche, mais menaçons aussi la sécurité alimentaire dans les régions les plus pauvres.»Savourer plus consciemment et goûter aux alternativesLe WWF Suisse appelle donc les consommatrices et les consommateurs à acheter moins de poissons et fruits de mer et à les remplacer par des produits de substitution plus durables. Ces derniers sont, notamment:• Les algues et les plantes marines: non seulement savoureuses, elles sont aussi intéressantes d’un point de vue écologique.• Les coquillages comme les moules et les huîtres: les conséquences de la culture de ces organismes filtrant l’eau de mer pour les écosystèmes marins sont minimes.• Les poissons pacifiques et les poissons qui ne mangent que rarement leurs semblables: les espèces comme les carpes, les silures ou les tilapias ont besoin de peu de farine ou huile de poisson ou peuvent même s’en passer entièrement. Ces poissons ménagent les ressources, surtout quand ils sont issus d’élevages biologiques ou d’installations d’aquaculture en circuit fermé. • Consommation directe de petits poissons marins issus de populations saines: les sardines, les harengs et les anchois devraient être consommés directement et ne pas être utilisés comme aliment dans l’aquaculture. Puisqu’ils sont plus nutritifs que le saumon et le thon, des portions plus petites sont en principe suffisantes pour assurer une alimentation équilibrée.Nécessité d’agir à tous les niveauxIl existe de nombreuses alternatives nutritives et respectueuses des milieux marins, mais elles sont moins connues que les produits à base de saumon et de thon, fortement mis en avant par les commerçants. Pour un avenir durable, il est toutefois nécessaire que toutes les parties impliquées participent au changement: • La politique: introduction de règles plus strictes pour le poisson et les fruits de mer importés, en particulier ceux issus de l’aquaculture.• L’industrie et le commerce: développement de produits attrayants à base d’espèces moins connues et mise en avant plus active de ces solutions de remplacement. • Les consommatrices et les consommateurs: le poisson et les fruits de mer doivent être considérés comme une délicatesse à savourer occasionnellement et les produits de remplacement ne doivent plus être négligés. Pourquoi ne pas remplacer les sushis au saumon par un hamburger de moules, du caviar d’algues, des pâtes aux sardines ou des beignets de silure?Découvrez le rapport ici (avec guide succinct pour mieux choisir le poisson et les fruits de mer):Contact: Pierrette Rey, porte-parole, WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch, 021 966 73 75.
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Promesses tenues! Bilan annuel positif pour l’engagement des entreprises partenaires
Le WWF et les entreprises: informations quant aux partenariats: le WWF accompagne certaines entreprises qui souhaitent devenir plus durables, et fixe avec elles des objectifs ambitieux. Une fois par année, il vérifie qu’elles tiennent leurs engagements. Au cours de l’exercice écoulé, le WWF Suisse a collaboré avec onze entreprises. Il a encadré six d’entre elles durant une phase de profonds changements, pour mieux lutter par exemple contre la déforestation, la surpêche, la pénurie d’eau, le réchauffement du climat et la perte de biodiversité. • Les entreprises partenaires font d’importants efforts dans le domaine de la protection du climat et dans le renforcement de leurs stratégies en matière de durabilité.• En revanche, le WWF aimerait les voir s’engager bien davantage dans les domaines de la protection de la biodiversité, de la transparence dans les chaînes de livraison et de l’engagement politique en faveur de l’environnement.• Les détaillants doivent faciliter le passage des consommatrices et des consommateurs aux alternatives végétales en prenant des mesures ciblées et en élaborant de meilleures offres. Citations de Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse:«Sans une nature en bonne santé, l’économie ne peut pas prospérer. Les entreprises ont donc un véritable intérêt à préserver les fondements de leurs activités.»«A long terme, les entreprises qui auront du succès seront aussi celles qui intègrent la protection du climat et de la biodiversité dans leurs activités.»«Je suis heureux de voir qu’un nombre toujours croissant d’entreprises ont conscience de leur responsabilité et qu’elles font davantage pour protéger le climat et préserver la biodiversité. Grâce à notre vaste expertise, nous les accompagnons dans leur transition.»Citations de Tanja Diethelm, coresponsable des relations avec les entreprises au WWF Suisse:«Les partenariats de longue date avec Coop, Migros et Lidl ont permis d’accomplir beaucoup de progrès ensemble. Mais il reste encore beaucoup à faire. Si les détaillants parviennent à examiner de plus près les sources d’approvisionnement en matières premières telles que le soja, l’huile de palme, le café ou le bois, ils peuvent contribuer à une meilleure protection de l’environnement.«Nous aimerions qu’ils soient encore plus ambitieux sur le thème de l’alimentation. La viande est source de nombreux problèmes. Chaque année, environ dix millions d’hectares de précieux paysages naturels sont détruits, surtout dans les pays tropicaux, afin de créer des pâturages destinés aux bovins ou de cultiver le soja comme fourrage. Il existe pourtant des alternatives intéressantes à la viande, que les détaillants pourraient mieux présenter et mettre en avant dans leur publicité afin d’inciter davantage les consommatrices et les consommateurs à les acheter.»L’économie suisse et ses effets sur l’environnementMalgré sa petite superficie, la Suisse se distingue par sa puissance économique. Les grandes entreprises achètent les matières premières dont elles ont besoin à l’autre bout du monde et les revendent sur les marchés internationaux. Les instituts financiers décident dans quels secteurs et dans quels modèles commerciaux ils investissent leur argent. Et comme près de deux tiers de toutes les matières premières sont traitées par des négociants suisses, ces derniers ont eux aussi un immense potentiel pour fixer des normes positives et exiger qu’elles soient respectées. Si les entreprises suisses modifient leurs pratiques – en choisissant par exemple des matières premières de régions déboisées ou en optant pour des moyens de transport alternatifs –, leur potentiel à susciter de réels changements est immense.Pour cette raison, le WWF travaille avec une sélection d’entreprises et les aide à prendre de meilleures décisions, dont nous profitons en fin de compte toutes et tous. Ces «partenariats transformateurs» reposent sur des objectifs ambitieux, comme d’éviter les produits en lien avec la déforestation et de fixer des objectifs contraignants pour la réduction des émissions nuisant au climat. Tandis que des progrès sont enregistrés du côté des objectifs climatiques, le WWF aimerait voir les commerçants de détail s’engager davantage dans deux champs thématiques: il faut d’une part multiplier et améliorer les offres qui facilitent le choix d’alternatives végétales par les consommatrices et les consommateurs. D’autre part, il reste encore beaucoup à faire en matière de biodiversité afin de préserver la diversité de nos espèces. L’ONG encourage ses partenaires à s’impliquer davantage et surtout plus consciemment pour la diversité de la vie sur notre planète. Car chaque insecte qui s’éteint fait partie d’un vaste système circulaire auquel nous appartenons également. La liste ci-dessous donne un aperçu des réalisations récentes des entreprises partenaires du WWF: • Lidl Suisse et le WWF Suisse collaborent depuis le début de l’année 2017. Au fil du temps, des objectifs ambitieux ont été définis dans le domaine du développement durable et de nombreuses victoires d’étape ont pu être célébrées. Des progrès ont par exemple été réalisés dans le domaine du poisson et des fruits de mer. En 2021, environ 82% de tout l’assortiment de produits de la mer vendus chez Lidl Suisse correspondaient aux exigences minimales du WWF, alors qu’en 2023, ce taux atteignait presque 96%. Vu le succès de cette collaboration, elle est étendue aux 31 pays dans lesquels Lidl est présent.• En 2023, la collaboration entre Migros et le WWF a été élargie à l’ensemble du groupe Migros. Des «sprints de durabilité» ont entre autres été réalisés avec Migrolino et la Banque Migros afin d’analyser et de promouvoir les thèmes relatifs au développement durable.• Le partenariat avec Coop est un véritable succès, tout particulièrement dans le domaine des produits de la mer. Alors qu’en 2019, moins de 60% de l’assortiment provenait de sources recommandables selon l’analyse du WWF, ce taux atteignait un peu plus de 77% à fin 2023. Coop a ainsi largement dépassé les exigences minimales du WWF.• Le WWF soutient Emmi dans la réalisation de ses objectifs en matière de durabilité depuis des années déjà. En 2023, des objectifs spécifiques ont été développés pour le lait durable sur les marchés étrangers les plus importants. Avec un accent clair sur les indicateurs pertinents, comme le climat, Emmi travaille désormais, sur le plan international, à identifier les conséquences écologiques et sociales de ses produits et à les améliorer continuellement.• Au cours de la première année du projet forestier SIG, au Mexique, des progrès importants ont été réalisés: grâce au relevé complet des surfaces boisées et à l’analyse de l’habitat du jaguar, des zones prioritaires pour des mesures de reforestation ont pu être identifiées. Parallèlement, des pépinières locales ont été mises en place, ce qui a permis de cultiver des centaines de jeunes arbres qui seront bientôt plantés dans les zones concernées. Les communautés locales ont par ailleurs été renforcées, notamment avec des formations sur la surveillance de la faune, de meilleures pratiques dans l’élevage du bétail et la réduction des conflits entre êtres humains et animaux sauvages. Ce projet est un exemple de mesures globales de restauration de la forêt et de protection de la nature au Mexique. • En 2023, SV Group a progressé dans la réduction de ses émissions de CO2. Grâce à une meilleure planification du nombre de menus et à d’autres mesures ciblées, comme le développement de l’offre végétarienne et végétalienne, l’entreprise de gastronomie et d’hôtellerie a pu encore diminuer ses émissions. Mais elle est loin de se reposer sur ses lauriers. Avec le WWF, elle travaille à l’élaboration d’une stratégie globale et d’un plan de mesures détaillé afin d’améliorer les résultats plus rapidement et plus efficacement encore à l’avenir.• Depuis 2023, SWICA et le WWF travaillent ensemble sur un projet pionnier d’utilisation régénérative du sol. L’accent est placé sur la renaturation et la valorisation des marais, ainsi que sur le soutien des exploitations agricoles dans la conversion à des pratiques ménageant le sol et respectant davantage l’environnement. Grâce à cette coopération, les deux partenaires œuvrent non seulement en faveur de sols et d’aliments sains, mais veillent aussi à la santé de la population.Le WWF Suisse a également collaboré avec Cornèrcard, Feldschlösschen, Starbucks et la Banque cantonale zurichoise. Les nouvelles informations sur les partenariats ont été contrôlées par PwC. Toutes les entreprises partenaires et le travail effectué avec le WWF sont présentés sur https://www.wwf.ch/en/partner/wwf-partner-for-the-environment-2023Contact: Pierrette Rey, porte-parole du WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch, 021/966 73 75.
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Des alternatives pour Pâques
Les fêtes de Pâques font nettement augmenter la consommation de poisson, d’œufs et de viande d’agneau en Suisse. Les détaillants s’en réjouissent sans doute, mais pas la nature. Car les effets de nos menus de Pâques traditionnels sur l’environnement sont consternants. Surtout qu’il existe depuis longtemps des options plus durables.
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Le Conseil fédéral tergiverse, les défis de la protection du climat et de la biodiversité dans l'agriculture restent
Le Conseil fédéral a publié aujourd’hui le rapport sur l'orientation future de la politique agricole demandé par le Parlement lors de la suspension de la PA22+. Bien que la vision formulée pour l’agriculture et l’industrie alimentaire en 2050 aille dans la bonne direction, la stratégie reste floue. La manière dont cette vision doit être atteinte reste malheureusement totalement ouverte. En effet, le Conseil fédéral ne propose qu'un plan de mise en œuvre alibi. Ce n'est pas ainsi que les défis urgents posés par la crise du climat et de la biodiversité pourront être relevés.
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Excédents d’azote: la Confédération doit soutenir les exploitations tournées vers l’avenir
Les émissions d’azote nuisent à la biodiversité, à la qualité de l’air, à celle de l’eau et donc à nos moyens de subsistance. Elles influencent négativement le climat et la santé des êtres humains et des animaux. L’étude publiée aujourd’hui pour le compte des organisations environnementales sur les émissions d’ammoniac dans certains cantons montre l’importance d’agir de façon déterminée. Une agriculture adaptée au site peut permettre de réduire efficacement la quantité d’ammoniac dans l’environnement. Pour y parvenir, la politique agricole doit être cohérente et les exploitations tournées vers l’avenir soutenues de manière ciblée.
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Lancement de la campagne «2xOui pour de l’eau propre, des sols fertiles et pour notre santé»
L’Initiative pour une eau potable propre et l’Initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse montrent comment agir judicieusement face aux grands défis que l’agriculture doit relever. Elles offrent les phases transitoires et la sécurité de la planification nécessaires à l’aménagement d’une agriculture suisse sociale, proche de la nature et profitable à tou-te-s, pas seulement à l’agrobusiness.
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Un sondage du WWF montre que l’avion n’a plus la cote
Voler moins ou plus du tout d’ici cinq ans: tel est l’avis exprimé par plus de la moitié des foyers suisses dans un sondage représentatif. Le WWF se félicite de ce résultat car en Suisse, le trafic aérien est responsable de plus de 20% des émissions de gaz à effet de serre.
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WWF et foodwaste.ch: recommandations pour diminuer le gaspillage alimentaire dans les secteurs de la transformation et du commerce
L’industrie transformatrice et le commerce occupent une position clé dans la chaîne agroalimentaire. Ensemble, ils sont responsables de 35% des pertes de denrées alimentaires en Suisse. Leur engagement dans la lutte contre le gaspillage est donc décisif si la Suisse veut atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions de CO2. Le WWF et foodwaste.ch publient aujourd’hui des recommandations sur la manière dont les transformateurs et les commerçants peuvent s’améliorer à cet égard.
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Stop à l’agrobusiness! Un changement de politique agricole est nécessaire
Communiqué de presse commun de BirdLife Suisse, Greenpeace, Pro Natura et du WWF Suisse Surfertilisation, pesticides dangereux, diminution de la biodiversité: l'agriculture intensive épuise les sols et les eaux en Suisse. Ce n'est pas durable. Les organisations environnementales WWF Suisse, Pro Natura, Greenpeace et BirdLife Suisse lancent aujourd'hui leur campagne «Stop à l'agrobusiness» et un appel public à tous les acteurs de ce secteur. L'objectif? Une politique agricole tournée vers l'avenir. Le Parlement débattra à ce sujet ces prochains mois. Les nouvelles dispositions doivent corriger les énormes déficits environnementaux et ainsi assurer la sécurité alimentaire des générations futures.
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Le lobby agricole s’est imposé: des années de stagnation au détriment de l’humain et de l'environnement
Les quatre organisations environnementales Pro Natura, WWF Suisse, BirdLife Suisse et Greenpeace Suisse sont consternées: la Commission économique du Conseil des États veut stopper les délibération sur la politique agricole PA 22+. Cela signifie que pendant des années, rien ne sera fait pour remédier aux graves déficits environnementaux de l'agriculture. Ainsi, la Commission refuse de mettre en œuvre le mandat constitutionnel sur la sécurité alimentaire. Ce retard va encore aggraver les problèmes environnementaux, réduire la biodiversité et compromettre le soutien de la population à l'agriculture. C’est inacceptable!
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Saison des grillades: la publicité pour la viande fait de l’ombre aux produits végétariens
Le «WWF Grill Check» montre que le commerce de détail suisse fait plus souvent de la publicité pour de la viande que pour des produits végétariens. Les rabais accordés sont également plus élevés. En Suisse, une personne consomme 52 kg de viande par année. Nous savons pourtant que la production de viande est un moteur puissant de la crise climatique et de celle de la biodiversité.
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All you can't eat - all you can vote
Greenpeace, Pro Natura, l’ATE et le WWF cuisinent, avec le chef Julien Pansier, un menu pour les élections fédérales – une recette à la fois gastronomique et électorale.
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Situation « win-win » pour la nature et l’agriculture
Au Pays des Trois Lacs, les problèmes environnementaux sont légion. Avec leur «Vision Trois-Lacs 2050» cinq organisations environnementales nationales donnent des impulsions pour un développement orienté vers l’avenir. Elles font appel à l’esprit d’invention de la région et souhaitent une cohabitation entre agriculture et nature.
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Assez de toasts pour faire deux fois le tour de l’équateur
Environ 170 000 tonnes de pain sont gaspillées chaque année en Suisse rien que dans la restauration, le commerce et les ménages. Si l’on mettait bout à bout des tranches de pain toast, il y en aurait suffisamment pour faire deux fois le tour de l’équateur. Cette image peut sembler absurde, mais elle illustre bien la manière dont nous gaspillons la nourriture.
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Nul besoin d’être parfait pour consommer moins de ressources
A l’occasion du Swiss Overshoot Day, le WWF a rassemblé des conseils simples à mettre en œuvre au quotidien. Vivre de façon durable n’a rien de sorcier.
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«Swiss Overshoot Day»: nous vivons comme si demain n’existait pas
Le «Swiss Overshoot Day» a lieu demain: le 8 mai, la population suisse aura consommé davantage de ressources naturelles qu’elle n’en dispose en principe pour toute l’année 2020.
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Grands félins: à l’honneur, mais menacés
Journée mondiale de la protection des espèces, ce samedi 3 mars est dédié aux grands félins, tels que tigres, lions, jaguars, léopards, toujours plus menacés dans le monde entier.
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Acte modificateur unique: progrès importants dans le virage énergétique, mais concessions incompréhensibles en matière de protection de la nature
L’acte modificateur unique est un paquet de lois complet, qui doit promouvoir la production d’électricité à base d’énergies renouvelables et améliorer l’efficacité énergétique. Le WWF le soutient, car il apporte, dans l’ensemble, des progrès importants dans le développement des énergies renouvelables – en particulier dans le domaine de l’énergie solaire – ainsi que dans la lutte contre le gaspillage de courant.
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Earth Overshoot Day: à compter du 22 août, le monde vit à crédit
L’Earth Overshoot Day aura lieu demain, le 22 août 2020. A cette date, la population mondiale aura consommé et utilisé davantage de ressources que ce que la terre est en mesure de produire au cours de l’année.
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