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Yacón
Yacón est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Chou kale
Le chou kale est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Partnership with SV (Schweiz) AG 2023
Together with WWF, SV Schweiz launched the sustainability program “ONE TWO WE” in 2013. At the core of the program are tailor-made sustainability plans for establishments managed by SV Schweiz and raising awareness among guests.
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Pak-choï
Pak-choï est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Radis blanc
Radis blanc est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Salsifis
Salsifis est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Panais
Panais est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Catalogna
Catalogna est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Noix commune
Noix commune est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Champignons de culture
Les champignons de culture sont des Future Foods. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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De la viande, encore et toujours plus de viande
Malgré les objectifs climatiques, le commerce de détail concentre (quasiment) sa publicité sur la viande durant la saison des grillades, comme le montre une analyse de l’assortiment pour barbecue de six détaillants suisses.En tout, 559 produits pour le barbecue ont été mis en avant dans la publicité. Dans 83% des cas, leur prix était réduit. Les produits carnés dominent le tableau: 80% des articles à griller proposés à prix réduit sont de la viande. Les rabais les plus importants, soit jusqu’à 51%, visaient également ces produits.En tout, 94% des produits faisant l’objet de la publicité étaient d’origine animale, alors que seulement 6% étaient à base de plantes telles que les pois ou le soja.Quand il en va d’objectifs reluisants et de belles paroles, les détaillants suisses font preuve de créativité: ils ont en effet reconnu l’importance de leurs actes pour l’environnement et le climat. Tous – à l’exception de Volg – se sont fixé un objectif climatique reposant sur des bases scientifiques. Les résultats de l’enquête menée par le WWF sur leur offre de produits pour le barbecue révèlent pourtant un paradoxe: durant la saison des grillades, la publicité pour la viande domine. Les produits concernés sont par ailleurs proposés à des prix fortement réduits, un peu comme s’il s’agissait de marchandise sans valeur. La production de viande provoque pourtant d’importantes émissions qui nuisent au climat. Pour atteindre les objectifs climatiques qu’ils se sont fixés, les détaillants devraient vendre nettement moins de viande.L’étude montre que seulement 6% des produits pour grillades mis en avant dans la publicité sont végétaux, par exemple des burgers ou des saucisses à base de soja ou de pois. Quand des rabais sont proposés, la viande tient également le haut de l’affiche. Coop et Denner proposent jusqu’à 51% de rabais sur les produits à base de viande tandis que le rabais le plus élevé pour un article végétal n’est que de 38% chez Lidl.On observe par ailleurs une légère tendance à une augmentation de la présence du fromage à griller. Même si cette évolution peut être interprétée comme un signe de bonne volonté, elle n’est pas très efficace du point de vue de la protection du climat, puisque la production de fromage occasionne elle aussi d’importantes émissions.Citations de Mariella Meyer, experte en alimentation au WWF Suisse: «Les détaillants ont un rôle important à jouer: ils décident des produits qu’ils proposent, présentent et mettent en avant. Ils pourraient contribuer à influencer les décisions d’achat de leur clientèle.»«Les préférences individuelles et le contexte jouent un rôle important dans le choix des aliments, mais les décisions sont marquées par notre environnement alimentaire – les supermarchés, par exemple – et par des facteurs que les consommatrices et les consommateurs ne contrôlent pas comme la disponibilité, le prix, l’accessibilité et la publicité.» «Les détaillants doivent repenser leurs stratégies publicitaires et miser davantage sur des alternatives durables à base de plantes afin d’avoir une influence réellement positive sur le climat.» Pourquoi la consommation de viande est-elle un problème?En Suisse, les effectifs annuels d’animaux de rente sont de 13 millions de poules, 1,5 million de bovins et 1,4 million de porcs, soit presque deux fois plus que la population du pays. Ces effectifs ne sont pas sans conséquences pour la nature et le climat. 85% des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture – soit 12% de toutes les émissions de la Suisse – sont le fait de l’élevage de bétail. L’énorme quantité de lisier produite par les animaux de rente surcharge les sols et les cours d’eau en nutriments et détruit la biodiversité. Le bétail consomme par ailleurs de grandes quantités de fourrage. En Suisse, 60% des terres cultivées servent donc à produire des aliments pour les animaux, alors qu’elles pourraient être utilisées pour cultiver des plantes destinées directement à la consommation humaine. Cela permettrait de nourrir davantage de personnes avec des aliments produits en Suisse, puisque l’élevage de bétail n’est pas efficace. En effet, le nombre de calories investies dans un animal est supérieur à celui que l’on peut en tirer: en moyenne, sept calories de source végétale sont nécessaires pour produire une calorie de source animale. Du point de vue du WWF, il faut maintenant que les commerçants, les consommatrices, les consommateurs et la politique coopèrent. La politique doit donner les impulsions et définir les lignes directrices nécessaires pour qu’un changement en faveur d’une consommation où dominent les produits végétaux ait lieu. Les commerçants doivent concevoir leur assortiment de manière à atteindre leurs objectifs climatiques et à faciliter le choix de produits de remplacement végétaux pour leur clientèle. Les consommateurs doivent quant à eux prendre des décisions d’achat plus réfléchies. Enfin, nous profiterions toutes et tous d’une réduction des portions de produits d’origine animale dans nos assiettes et de manger, à la place, des aliments qui ménagent le climat. Découvrez l’étude sur les produits pour le barbecue (en allemand uniquement).Contact: Pierrette Rey>, porte-parole, WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch>, 021 966 73 75.
/fr/medias/de-la-viande-encore-et-toujours-plus-de-viande -
Stagiaire en éducation à l’environnement (100%)
En tant que plus grande organisation suisse de défense de l’environnement et jouant un rôle de premier plan dans le réseau mondial du WWF, nous offrons la possibilité à de jeunes diplômés de mettre en pratique les connaissances acquises durant leurs études ou leur début de parcours professionnel.
/fr/node/3193 -
La Confédération empêche la mise en œuvre de la législation en vigueur sur la biodiversité
Aujourd'hui, la Commission de l'environnement du Conseil national a décidé de réduire de 276 millions de francs le crédit pour la protection de la nature prévu par le plan financier pour les quatre prochaines années. Ainsi, la protection de la biodiversité prévue par la loi sera massivement entravée à court terme. Cela contredit diamétralement les promesses que les opposants à l'Initiative biodiversité mettent en avant dans la campagne de votation.
/fr/medias/la-confederation-empeche-la-mise-en-oeuvre-de-la-legislation-en-vigueur-sur-la-biodiversite -
Fève de soja
Fève de soja est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Lupin
Lupin est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Pois chiche
Pois chiche est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Fève de champs
Fève est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
/fr/futurefoods/feve -
Patate douce
Patate douce est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
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Partnership with Emmi 2023
Emmi has set the goal of reducing the environmental impact of milk processing. The focus of the collaboration with WWF is on reducing CO2e emissions, decreasing food waste in processing, and working towards more sustainable milk.
/en/partner/partnership-with-emmi-2023 -
Other activities with companies 2023
WWF also works with companies through its employee engagement programme and corporate donations.
/en/partner/other-activities-with-companies-2023 -
La protection bénévole des troupeaux est dans l’air du temps
De plus en plus de bénévoles passent à l’action et aident bergères et bergers à protéger leurs bêtes des grands prédateurs. Ce constat ressort d’une analyse des initiatives OPPAL et Pasturs Voluntaris. Des centaines de personnes consacrent une partie de leur temps libre à faire en sorte que la cohabitation entre le loup et le bétail soit possible.
/fr/medias/la-protection-benevole-des-troupeaux-est-dans-lair-du-temps -
Lentille
Lentille est un Future Food. Les Future Foods sont 30 aliments durables et sains que le WWF Suisse promeut. Découvre dans une fiche les valeurs nutritives, les recettes et d'autres faits concernant les Future Foods.
/fr/futurefoods/lentille -
Appel: Future Foods dans les rayons
Appel: Future Foods dans les rayons
/fr/futurefoods/avenir-dans-les-rayons -
Nouvelle pyramide alimentaire: les organisations environnementales dénoncent une occasion manquée
L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Société Suisse de Nutrition (SSN) ont publié aujourd'hui les nouvelles recommandations nutritionnelles. BirdLife, Greenpeace et le WWF critiquent l’absence d’une recommandation en faveur d’une diminution significative de consommation d’aliments d’origine animale. La mise en œuvre des recommandations nutritionnelles nécessite un cadre politique clair pour la production, la transformation, le commerce et la restauration.
/fr/medias/nouvelle-pyramide-alimentaire-les-organisations-environnementales-denoncent-une-occasion-manquee -
Conseils du WWF pour l’achat d’un sapin de Noël
Le choix est immense et l’incertitude grande. Quel sapin choisir pour fêter Noël la conscience tranquille? Découvrez nos conseils pour une fête aussi verte que chaleureuse.• L’idéal est de choisir des variétés indigènes, cultivées près de chez soi et portant un label Bio ou FSC. • Pour faire encore mieux, renoncez au sapin.• Ne le remplacez pas par une imitation en plastique, à moins que vous prévoyiez de l’utiliser encore pendant de longues années.Pour bon nombre d’entre nous, le sapin est indissociable de la fête de Noël. Mais comme il finit bien souvent sur le trottoir après seulement quelques jours d’utilisation, on est en droit de se demander comment le choisir pour limiter les dégâts. Vous vous en doutez: pour la nature et l’environnement, la meilleure option est de renoncer complètement à l’achat d’un sapin. Quelques branches joliment décorées peuvent déjà faire tout leur effet. Et si vous ne pouvez vraiment pas vous passer d’un arbre de Noël, Damian Oettli, responsable des marchés au WWF Suisse, conseille de veiller aux aspects suivants:• Présence d’un label: les pesticides sont très utilisés dans la culture des sapins de Noël. Choisissez donc un arbre portant le label Bio ou FSC. Ces sapins sont cultivés sans produits phytosanitaires ni engrais. • Local, de préférence: plus le transport est court, mieux c’est. De plus, un sapin qui vient d’être coupé aura plus longtemps bonne mine. Parfois, il est possible d’aller le couper soi-même à deux pas de chez soi. Ici aussi, les cultures FSC ou Bio sont recommandées.• Préférer des variétés indigènes: choisissez un épicéa, un pin sylvestre ou un sapin blanc. Les sapins Nordmann sont de plus en plus courants, mais ils n’appartiennent pas à nos écosystèmes régionaux. Cultivés dans des plantations, ils contribuent à l’extension des monocultures. Par souci de perfection, ils sont bien souvent traités avec des pesticides. • Les derniers mètres: souvent, le transport du sapin en voiture produit plus de CO2 que n’en retient l’arbre. C’est pourquoi il vaut mieux l’acheter près de chez soi et réduire les distances de transport. • Hop dans le jardin? L’idée d’acheter un sapin en pot pour le replanter par la suite dans son jardin n’est pas toujours bonne. Pour que l’opération ne se solde pas par un échec, le sapin devrait passer le moins de temps possible dans la maison chauffée. La transition entre le froid de l’extérieur et la chaleur d’un intérieur douillet devrait être progressive. Aussi, il ne faut pas oublier d’arroser suffisamment l’arbre. Enfin, il est important qu’il ait été cultivé en pot, ce qui garantit que les racines soient intactes. • Le sapin en plastique, un remplaçant digne de ce nom? Les sapins de Noël en plastique sont pratiques, car ils ne perdent pas leurs aiguilles. Malheureusement, nombre d’entre eux sont fabriqués en Extrême-Orient et ont fait un long voyage pour arriver jusque chez nous. L’élément déterminant pour le bilan écologique d’un sapin artificiel est sa durée d’utilisation, à savoir le nombre d’arbres vivants qu’il remplacera au fil des ans. L’idéal est bien sûr que ce nombre soit le plus élevé possible (plus de 20). Les sapins de Noël en plastique endommagés doivent être jetés avec les ordures ménagères. Contact: Sophie Sandoz, chargée de communication au WWF Suisse, 021 966 73 71, sophie.sandoz@wwf.ch
/fr/medias/conseils-du-wwf-pour-lachat-dun-sapin-de-noel -
Assistent:e Département CPN (70%)
Au sein du WWF Suisse, 220 collaboratrices et collaborateurs et plus de 9000 bénévoles œuvrent en faveur de la protection de la nature et de l’environnement. Ensemble, nous protégeons la planète et construisons un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature. Nous respectons la diversité de la nature, tout comme celle des personnes avec qui nous travaillons. Les personnes actives au sein du WWF sont issues de cultures et d’horizons divers. Nous sommes unis par notre mission, notre marque et nos valeurs fondamentales communes : le courage, le respect, l’intégrité et la coopération. Nous obtenons un impact grâce à nos actions orientées résultats, nous sommes curieux et à l’écoute des autres et nous trouvons notre motivation dans la pensée innovante.L'équipe centrale du département Communities and Projects for Nature (CPN) soutient les équipes régionales de collaborateur·rices, de sections et de bénévoles dans la réalisation des objectifs du WWF en Suisse. La mission du département est de préserver et de restaurer la biodiversité en Suisse en impliquant les acteurs locaux, ainsi que les communautés, de soutenir la politique climatique au niveau cantonal et de sensibiliser le public à travers l'éducation environnementale et le bénévolat.
/fr/node/3351 -
Inacceptable: le Conseil des États rompt avec les principes fondamentaux du droit de l’environnement
En supprimant le droit de recours des organisations pour les 16 projets hydroélectriques ancrés dans la loi sur l'électricité, le Conseil des États perturbe le décret d'accélération et fait ainsi taire la voix de la nature. Alors qu'il y a six mois, on avait promis le contraire à l'électorat.
/fr/medias/inacceptable-le-conseil-des-etats-rompt-avec-les-principes-fondamentaux-du-droit-de-lenvironnement -
Un appétit aux conséquences fatales: en consommant des poissons carnassiers d’élevage, nous pillons les mers
Notre appétit de poisson carnassier d’élevage comme le saumon, la truite et la daurade a un prix, puisque nous pillons les mers pour produire de la nourriture destinée aux piscicultures du monde entier. Pourtant, des solutions existent pour permettre à chacune et chacun d’entre nous de s’engager davantage en faveur de nos océans.Près des deux tiers des poissons consommés en Suisse sont des espèces carnassières. Situés tout en haut de la chaîne alimentaire, ces prédateurs se nourrissent en effet d’autres poissonsSur les 33 831 tonnes de poisson et de fruits de mer vendues en 2023 dans le commerce de détail, 57% étaient des carnassiers, notamment du saumon (22%) et du thon (21%).La moitié des poissons carnassiers importés provient de piscicultures qui ont besoin de grandes quantités de poissons pêchés en mer pour nourrir leur production. Dans l’ensemble, près de 96 000 tonnes de poissons sauvages sont nécessaires pour couvrir la demande annuelle de poissons d’élevage consommés en Suisse.Au niveau local, les piscicultures suisses produisent presque exclusivement des poissons carnassiers, ce qui a aussi un impact sur les mers du globe. En effet, on estime à trois kilos la quantité de poisson sauvage nécessaire pour produire un kilo de poisson d’élevage suisse.En fin d’année, les ménages suisses inscrivent volontiers le saumon, les sushis et d’autres spécialités à base de poisson à leur menu de fête. Ce moment de plaisir partagé a pourtant sa part d’ombre: dans une nouvelle analyse, le WWF Suisse montre en effet que notre appétit de poissons carnassiers comme le saumon ou la truite pousse les océans aux limites du tolérable. En effet, pour couvrir les besoins des poissons carnassiers d’élevage, des millions de poissons sauvages sont pêchés chaque année dans les mers du globe pour être transformés en farine et en huile de poisson. Dans ces conditions, l’élevage de poissons – longtemps vanté comme la solution au problème de la surpêche – a un impact massif sur les océans.En Suisse, où 97% du poisson consommé doit être importé, deux tiers des importations sont des poissons carnassiers, dont la moitié est issue d’aquaculture. Pour l’élevage des 30 000 tonnes de poisson consommées chaque année dans notre pays, près de 96 000 tonnes de poisson sauvage sont nécessaires. A l’échelle mondiale, un cinquième (ou 22%) du produit total de la pêche maritime est transformé en farine et en huile de poisson, essentiellement pour nourrir des espèces carnassières. Un grand nombre de ces poissons sont pourtant de grande qualité et pourraient être consommés directement par les humains au lieu d’être transformés en nourriture pour leurs semblables.Principaux problèmes liés à l'aquaculture et à la surpêcheComme la demande de farine et d’huile de poisson pour l’élevage de poissons carnassiers est énorme, les populations de petits poissons sauvages riches en nutriments comme les sardines et les anchois se retrouvent sous pression. Ces poissons ne sont pas seulement essentiels pour la biodiversité maritime, mais constituent aussi une source de nourriture importante pour de nombreuses personnes vivant dans les pays du Sud.Citation d'Isabel Jimenez, responsable senior des marchés de produits de la mer au WWF Suisse:«Notre mode de consommation actuel n’est pas durable. Si nous continuons de miser sur le saumon et d’autres poissons carnassiers, nous contribuons non seulement à la surpêche, mais menaçons aussi la sécurité alimentaire dans les régions les plus pauvres.»Savourer plus consciemment et goûter aux alternativesLe WWF Suisse appelle donc les consommatrices et les consommateurs à acheter moins de poissons et fruits de mer et à les remplacer par des produits de substitution plus durables. Ces derniers sont, notamment:• Les algues et les plantes marines: non seulement savoureuses, elles sont aussi intéressantes d’un point de vue écologique.• Les coquillages comme les moules et les huîtres: les conséquences de la culture de ces organismes filtrant l’eau de mer pour les écosystèmes marins sont minimes.• Les poissons pacifiques et les poissons qui ne mangent que rarement leurs semblables: les espèces comme les carpes, les silures ou les tilapias ont besoin de peu de farine ou huile de poisson ou peuvent même s’en passer entièrement. Ces poissons ménagent les ressources, surtout quand ils sont issus d’élevages biologiques ou d’installations d’aquaculture en circuit fermé. • Consommation directe de petits poissons marins issus de populations saines: les sardines, les harengs et les anchois devraient être consommés directement et ne pas être utilisés comme aliment dans l’aquaculture. Puisqu’ils sont plus nutritifs que le saumon et le thon, des portions plus petites sont en principe suffisantes pour assurer une alimentation équilibrée.Nécessité d’agir à tous les niveauxIl existe de nombreuses alternatives nutritives et respectueuses des milieux marins, mais elles sont moins connues que les produits à base de saumon et de thon, fortement mis en avant par les commerçants. Pour un avenir durable, il est toutefois nécessaire que toutes les parties impliquées participent au changement: • La politique: introduction de règles plus strictes pour le poisson et les fruits de mer importés, en particulier ceux issus de l’aquaculture.• L’industrie et le commerce: développement de produits attrayants à base d’espèces moins connues et mise en avant plus active de ces solutions de remplacement. • Les consommatrices et les consommateurs: le poisson et les fruits de mer doivent être considérés comme une délicatesse à savourer occasionnellement et les produits de remplacement ne doivent plus être négligés. Pourquoi ne pas remplacer les sushis au saumon par un hamburger de moules, du caviar d’algues, des pâtes aux sardines ou des beignets de silure?Découvrez le rapport ici (avec guide succinct pour mieux choisir le poisson et les fruits de mer):Contact: Pierrette Rey, porte-parole, WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch, 021 966 73 75.
/fr/medias/un-appetit-aux-consequences-fatales-en-consommant-des-poissons-carnassiers-delevage-nous-pillons-les -
Classement du WWF: aucune banque n’est encore en phase avec l’environnement
Aucune des grandes banques de détail suisses n’atteint pour l’instant les objectifs internationaux en matière de climat et de biodiversité. Ce résultat ressort du classement actuel du WWF Suisse. En Suisse romande, la Banque Cantonale Vaudoise n'obtient qu'un résultat moyen et se classe dixième sur quinze. Le secteur bancaire exerce pourtant une influence non négligeable sur la protection du climat.
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Climat: grosse gamelle de la Suisse dans le classement climatique par pays
La Suisse perd 12 place et pointe dorénavant à la 33e place dans le Climate Change Performance Index (CCPI) 2025. Cette chute dans le classement s’explique principalement par l’immobilisme observé au niveau de la politique climatique d’ici à 2030. Le Conseil fédéral et le Parlement rechignent à fixer des objectifs suffisants. Ce classement met en lumière les problèmes de la Confédération en termes de politique climatique, notamment le refus d’appliquer le verdict de la CEDH dans l’affaire des Aînées pour le climat Suisse.
/fr/medias/climat-grosse-gamelle-de-la-suisse-dans-le-classement-climatique-par-pays