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  • Palmarès climatique: comparée aux autres pays, la Suisse piétine

    Par rapport à l’année dernière, la Suisse n’a gagné qu’une place de sorte qu’elle se classe 21e sur 67 dans l’indice de protection climatique international 2023. Bien que les objectifs climatiques aient été définis dans la loi suisse sur le climat, leur mise en œuvre se fait attendre. Que peut faire la Suisse pour corriger le tir et que font les autres pays pour obtenir de meilleurs résultats?
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  • Swiss Climate Scores: résultats sans résultat

    Le WWF estime que le Conseil fédéral n’est pas parvenu à corriger les faiblesses des Swiss Climate Scores. L’aspect volontaire d’un bon nombre d’éléments reste sans effets sur la place financière suisse. La réponse à la question de savoir si un portefeuille financier est compatible avec les objectifs climatiques définis à Paris ou s’il contribue concrètement à la protection du climat reste par exemple facultative.
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  • Le principe de proportionnalité n’est pas respecté pour réguler les loups

    L’application de la nouvelle ordonnance sur la chasse a lancé une véritable chasse au loup. Elle ne se cantonne pas à une régulation ciblée pour prévenir des dommages importants, comme attendu pour une espèce protégée. La Confédération et les cantons ne respectent pas le principe de proportionnalité et font fi du rôle majeur que joue le prédateur dans l’écosystème forestier. Les organisations de protection de la nature estiment que le droit en vigueur est violé. Elles demandent à la justice de se prononcer sur la légalité de plusieurs autorisations de tir. 
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  • Savourer de bons aliments tout en respectant l'environnement: les conseils de notre experte!

    La saisonnalité, l'origine, les labels, la santé, le coût et bien sûr aussi, le goût – il y a beaucoup d’aspects à prendre en compte pour décider quels aliments acheter. Notre experte en alimentation, Mariella Meyer nous présente les critères qui comptent vraiment du point de vue de l'environnement.
    /fr/savourer-de-bons-aliments-tout-en-respectant-lenvironnement-les-conseils-de-notre-experte
  • Une réorientation de la politique climatique suisse est nécessaire

    Après une prolongation très disputée, les 197 participants à la conférence mondiale sur le climat COP28 à Dubaï ont trouvé un consensus. Le WWF estime que ces négociations, sans doute les plus importantes depuis le sommet de Paris, sont un succès partiel qui a valeur de signal - pour la Suisse également.
    /fr/medias/une-reorientation-de-la-politique-climatique-suisse-est-necessaire
  • Viande de singe ou serpents vivants dans la valise

    Un collier de corail pour grand-mère? Du whisky avec un scorpion pour un bon copain? Les fêtes de Noël approchent à grands pas et bon nombre de touristes suisses s’envolent pour l’Asie du Sud-Est ou l’Afrique afin d’y trouver le soleil. Il n’est pas rare qu’ils ramènent des souvenirs de leur séjour. La plupart du temps, ils ignorent que ces derniers ont contribué à l’exploitation à outrance de la nature, à la mise en danger des espèces ou à la souffrance des animaux. Le guide Souvenirs du WWF a été actualisé pour aider les voyageurs.
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  • Faire du neuf avec du vieux

    Upcycling und Recycling sind im Trend – das gefällt uns! Ein sorgfältiger Umgang mit natürlichen Ressourcen ist zentral für unseren Umweltschutz: Finden Sie hier eine Auswahl unserer Produkte aus wiederverwendeten Materialien.
    /fr/boutique/faire-du-neuf-avec-du-vieux
  • Connaissance de la nature à l’école

    Liebe und Wissen zur Natur und zu Tieren vermitteln: Hier finden Sie lehrreiche und nachhaltige Produkte für Schule, Kindergarten und für Zuhause.
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  • WWF Earth Hour: votre heure pour la planète

    Le 23 mars 2024, le WWF organise l'événement mondial Earth Hour pour la 18e fois. Intitulée cette année «Votre heure pour la planète», cette action invite à laisser libre cours à sa créativité pour afficher son soutien à la protection du climat et de l’environnement: extinction des feux de monuments, collecte de déchets ou repas aux chandelles, tout est possible. En Suisse aussi, Earth Hour suscite beaucoup d’intérêt.
    /fr/medias/wwf-earth-hour-votre-heure-pour-la-planete
  • La place financière sur une mauvaise trajectoire climatique: même le minimum a été refusé par le secteur

    Contrairement à la recommandation du Conseil fédéral, le Parlement a manqué aujourd'hui l'occasion de mettre enfin le secteur financier suisse sur la voie de la protection du climat. La position défendue par les principaux acteurs de la place financière l’a finalement emporté, entraînant le rejet de ce consensus pourtant modeste. Un vote qui met en lumière l’absence d’intérêt du secteur financier pour la question climatique.
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  • Loi sur le CO2: le Parlement place la politique climatique sur un terrain instable

    Le bras de fer autour de la révision de la loi sur le CO2 a duré jusqu'à la conférence de conciliation. La proposition du Conseil fédéral, déjà insuffisante, a été affaiblie par la majorité de l'UDC, du PRD et du Centre au Conseil des États, à tel point que le squelette de loi restant ne peut plus satisfaire aux exigences de l'Accord de Paris sur le climat. 
    /fr/medias/loi-sur-le-co2-le-parlement-place-la-politique-climatique-sur-un-terrain-instable
  • Notre quiz sur les mers du monde

    Les océans nous fournissent de la nourriture, produisent de l'oxygène, régulent le climat et offrent un habitat à d'innombrables espèces. En bref, ils constituent une ressource essentielle à la vie sur notre planète. Testez vos connaissances sur ce fascinant monde sous-marin en répondant à notre quiz.
    /fr/notre-quiz-sur-les-mers-du-monde
  • Chocolat durable: les fabricants et les détaillants suisses sous la loupe

    Notre amour du chocolat a un prix: déforestation, disparition d’espèces, conditions de travail inéquitables, travail des enfants. Une nouvelle enquête évalue 85 entreprises, détaillants et transformateurs de chocolat sous l’angle de la durabilité. Qui, en Suisse, fait partie des bons élèves?
    /fr/medias/chocolat-durable-les-fabricants-et-les-detaillants-suisses-sous-la-loupe
  • Élections fédérales : Il faut une coalition pour l'environment

    Élections fédérales : Il faut une coalition pour l'environment
    /fr/medias/elections-federales-il-faut-une-coalition-pour-lenvironment
  • Biodiversité

    Spannende, nachhaltige Produkte rund um die bunte Artenvielfalt unserer Welt.
    /fr/boutique/biodiversite
  • Certificats

    Sinnvolles, kurzfristiges Geschenk: Die personalisierbaren WWF-Urkunden können  gleich nach der Bezahlung selbst ausdruckt oder digital versendet werden. 
    /fr/boutique/certificats
  • Une nouvelle ordonnance sur la chasse dépourvue de faits et de logique

    Avec l’ordonnance sur la chasse qui entrera en vigueur au 1er décembre, le Conseil fédéral contrevient à la logique la plus élémentaire. Cette ordonnance témoigne d’une mauvaise compréhension de la protection des espèces et des interactions complexes entre l’économie alpestre, la faune sauvage et la forêt. Les cantons ont toutefois la possibilité d’éviter ce gâchis en fondant leurs décisions sur les connaissances faunistiques, la loi et la volonté du Parlement.
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  • Classement des marques de bijouterie et d’horlogerie: la marge de progression est importante

    En matière de durabilité, l’industrie des bijoux et des montres fait davantage d’efforts pour protéger le climat et rendre des comptes sur ses activités. Toutefois, de nombreuses marques ont encore beaucoup de travail à accomplir sur les fronts de la transparence, de la biodiversité et des droits humains. Ce constat ressort du classement international des marques de bijouterie et d’horlogerie publié aujourd’hui par le WWF Suisse «Time for change: Demanding more transparency and responsibility in the watch and jewellery sector».
    /fr/medias/classement-des-marques-de-bijouterie-et-dhorlogerie-la-marge-de-progression-est-importante
  • IL EST TEMPS D’ALLUMER LES BOUGIES

    Earth Hour, c’est aujourd’hui! Entre 20h30 et 21h30, nous éteignons symboliquement la lumière et prenons soin de notre planète pour lancer un appel en faveur du climat. 
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  • Error

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  • Révision de l’ordonnance sur les produits phytosanitaires: la Suisse va-t-elle devenir le réceptacle des pesticides problématiques?

    Cédant à la pression d’une majorité du Parlement, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires veut réviser l’ordonnance sur les produits phytosanitaires. Voici pourquoi le projet qui vient d'être présenté est dangereux.
    /fr/medias/revision-de-lordonnance-sur-les-produits-phytosanitaires-la-suisse-va-t-elle-devenir-le-receptacle
  • Commentaire des organisations environnementales concernant la révision de l’ordonnance sur la chasse

    Commentaire des organisations environnementales concernant la révision de l’ordonnance sur la chasse
    /fr/medias/commentaire-des-organisations-environnementales-concernant-la-revision-de-lordonnance-sur-la-chasse
  • Inscription aux formations pour les moniteur·ice·s

    Inscription aux formations pour les moniteur·ice·s
    /fr/inscription-aux-formations-pour-les-moniteur-ice-s
  • Mesures d’économies : un coup massif contre la protection de l’environnement

    Dans le cadre de son programme d’allègement, le Conseil fédéral propose des coupes massives à partir de 2026 dans la protection de la nature et de l’environnement. Avant même la consultation publique, les Commissions des finances veulent en partie déjà appliquer ces mesures radicales au budget 2025, une décision totalement précipitée. La consultation, qui doit débuter en janvier, ne sera alors plus qu’une farce. L’Alliance-Environnement est alarmée. 
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  • Les flottes certifiées MSC pillent les stocks de sprats

    Parce que la pêcherie industrielle danoise et suédoise pille à grande échelle les stocks de sprats en voie d’effondrement en mer du Nord afin de produire de la farine de poisson, le WWF fait opposition à sa nouvelle certification MSC.  •    Des défauts structurels du référentiel MSC permettent la pêche dans une aire marine protégée, et ce malgré des conséquences considérables pour l’environnement. •    WWF: «MSC doit prendre son propre référentiel au sérieux et protéger les espèces importantes d’un point de vue écologique.» Le WWF critique la certification annoncée, par MSC, d’une pêcherie industrielle en mer du Nord dont la finalité est la production de farine de poisson, et a formellement fait opposition contre cette décision. L’organisation de protection de la nature estime en effet que ce cas révèle des défauts structurels et une interprétation erronée du référentiel MSC, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la biodiversité en mer du Nord. La pêcherie danoise et suédoise au lançon, au sprat et au tacaud a déjà été certifiée une fois par MSC, mais sous réserve d’améliorations. La certification a expiré au bout de cinq ans, sans que les exigences qui devaient empêcher une pêche excessive aient été satisfaites. Après deux ans de pause, la pêcherie concernée réintègre le programme MSC pour cinq ans, avec les mêmes conditions d’amélioration qu’avant.    Citations de Catherine Vogler, experte en matière de pêche au WWF Suisse:    «Cette approche douteuse révèle de grandes lacunes dans le référentiel MSC: la flotte de pêche en question doit recevoir le label MSC bien qu’elle exploite des stocks de sprats qui se sont entretemps effondrés, et qu’elle travaille avec des chaluts dans des aires marines protégées. De plus, la pêcherie n'a pas fait ses preuves au cours des sept dernières années. Tout cela ne mérite pas un certificat de durabilité.»«Il est incompréhensible que le référentiel MSC ne tienne pas compte du fait qu'une pêcherie opère dans des aires marines protégées, où les exigences en matière de respect de l'environnement devraient être particulièrement élevées. Cette contradiction nuit à la crédibilité du label.»  La protection des espèces de poissons vivant en bancs est inscrite dans les principes du référentiel MSC, car celles-ci jouent un rôle écologique important à la base des écosystèmes marins. Comme le référentiel n’a pas été appliqué correctement dans ce cas, la pêcherie peut prélever beaucoup plus de lançons et de sprats que ce que l’écosystème est en mesure de tolérer. Les bancs de petits poissons sont une source de nourriture importante pour les grands poissons prédateurs comme le cabillaud, mais aussi pour les marsouins, les phoques et les oiseaux marins. Si les lançons et les sprats sont surpêchés, la biodiversité marine de la mer du Nord en fait les frais. La flotte puise 200 000 tonnes de poissons dans l'écosystème de la mer du Nord, qui sont ensuite utilisés pour nourrir le saumon d'élevage, plus tard vendu dans les supermarchés. Les consommatrices et les consommateurs suisses retrouvent donc aussi les produits de cette pêche dans leurs assiettes.Le WWF demande à MSC de protéger les espèces de petits poissons importantes pour l’écologie marine, pas seulement sur le papier, mais aussi dans la pratique. Par ailleurs, il appelle MSC à inscrire la protection des aires marines protégées dans son référentiel. Les flottes concernées doivent d’abord satisfaire aux exigences formulées il y a sept ans avant d’être prises en compte pour une nouvelle certification.  Contact: Sophie Sandoz, chargée de communication au WWF Suisse, 021 966 73 71, sophie.sandoz@wwf.ch______Encadré: Comment le WWF perçoit-il le label MSC?    D’un point de vue écologique, MSC est actuellement le label le plus sévère pour les poissons sauvages vendus sur le marché. Le WWF considère toutefois que le référentiel MSC a de sérieuses lacunes. Le nombre croissant d’oppositions à des certifications MSC déposées par l’organisation de protection de la nature ainsi que les appels à améliorer le référentiel en sont la preuve. Compte tenu de la pression croissante sur les mers et les océans, MSC doit garantir que son référentiel reflète l’état actuel des connaissances scientifiques et les meilleures pratiques disponibles au niveau mondial. Le WWF attend de MSC qu’il remédie à ses lacunes en appliquant strictement ses propres directives et en les améliorant rapidement où cela est nécessaire. Le WWF continue à s’engager pour que cet objectif soit réalisé.   
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  • Conseils du WWF pour l’achat d’un sapin de Noël

    Le choix est immense et l’incertitude grande. Quel sapin choisir pour fêter Noël la conscience tranquille? Découvrez nos conseils pour une fête aussi verte que chaleureuse.•  L’idéal est de choisir des variétés indigènes, cultivées près de chez soi et portant un label Bio ou FSC. •  Pour faire encore mieux, renoncez au sapin.•  Ne le remplacez pas par une imitation en plastique, à moins que vous prévoyiez de l’utiliser encore pendant de longues années.Pour bon nombre d’entre nous, le sapin est indissociable de la fête de Noël. Mais comme il finit bien souvent sur le trottoir après seulement quelques jours d’utilisation, on est en droit de se demander comment le choisir pour limiter les dégâts. Vous vous en doutez: pour la nature et l’environnement, la meilleure option est de renoncer complètement à l’achat d’un sapin. Quelques branches joliment décorées peuvent déjà faire tout leur effet. Et si vous ne pouvez vraiment pas vous passer d’un arbre de Noël, Damian Oettli, responsable des marchés au WWF Suisse, conseille de veiller aux aspects suivants:• Présence d’un label: les pesticides sont très utilisés dans la culture des sapins de Noël. Choisissez donc un arbre portant le label Bio ou FSC. Ces sapins sont cultivés sans produits phytosanitaires ni engrais. • Local, de préférence: plus le transport est court, mieux c’est. De plus, un sapin qui vient d’être coupé aura plus longtemps bonne mine. Parfois, il est possible d’aller le couper soi-même à deux pas de chez soi. Ici aussi, les cultures FSC ou Bio sont recommandées.• Préférer des variétés indigènes: choisissez un épicéa, un pin sylvestre ou un sapin blanc. Les sapins Nordmann sont de plus en plus courants, mais ils n’appartiennent pas à nos écosystèmes régionaux. Cultivés dans des plantations, ils contribuent à l’extension des monocultures. Par souci de perfection, ils sont bien souvent traités avec des pesticides. • Les derniers mètres: souvent, le transport du sapin en voiture produit plus de CO2 que n’en retient l’arbre. C’est pourquoi il vaut mieux l’acheter près de chez soi et réduire les distances de transport. • Hop dans le jardin? L’idée d’acheter un sapin en pot pour le replanter par la suite dans son jardin n’est pas toujours bonne. Pour que l’opération ne se solde pas par un échec, le sapin devrait passer le moins de temps possible dans la maison chauffée. La transition entre le froid de l’extérieur et la chaleur d’un intérieur douillet devrait être progressive. Aussi, il ne faut pas oublier d’arroser suffisamment l’arbre. Enfin, il est important qu’il ait été cultivé en pot, ce qui garantit que les racines soient intactes. • Le sapin en plastique, un remplaçant digne de ce nom? Les sapins de Noël en plastique sont pratiques, car ils ne perdent pas leurs aiguilles. Malheureusement, nombre d’entre eux sont fabriqués en Extrême-Orient et ont fait un long voyage pour arriver jusque chez nous. L’élément déterminant pour le bilan écologique d’un sapin artificiel est sa durée d’utilisation, à savoir le nombre d’arbres vivants qu’il remplacera au fil des ans. L’idéal est bien sûr que ce nombre soit le plus élevé possible (plus de 20). Les sapins de Noël en plastique endommagés doivent être jetés avec les ordures ménagères.  Contact: Sophie Sandoz, chargée de communication au WWF Suisse, 021 966 73 71, sophie.sandoz@wwf.ch 
    /fr/medias/conseils-du-wwf-pour-lachat-dun-sapin-de-noel
  • Inacceptable: le Conseil des États rompt avec les principes fondamentaux du droit de l’environnement

    En supprimant le droit de recours des organisations pour les 16 projets hydroélectriques ancrés dans la loi sur l'électricité, le Conseil des États perturbe le décret d'accélération et fait ainsi taire la voix de la nature. Alors qu'il y a six mois, on avait promis le contraire à l'électorat.
    /fr/medias/inacceptable-le-conseil-des-etats-rompt-avec-les-principes-fondamentaux-du-droit-de-lenvironnement
  • Un appétit aux conséquences fatales: en consommant des poissons carnassiers d’élevage, nous pillons les mers

    Notre appétit de poisson carnassier d’élevage comme le saumon, la truite et la daurade a un prix, puisque nous pillons les mers pour produire de la nourriture destinée aux piscicultures du monde entier. Pourtant, des solutions existent pour permettre à chacune et chacun d’entre nous de s’engager davantage en faveur de nos océans.Près des deux tiers des poissons consommés en Suisse sont des espèces carnassières. Situés tout en haut de la chaîne alimentaire, ces prédateurs se nourrissent en effet d’autres poissonsSur les 33 831 tonnes de poisson et de fruits de mer vendues en 2023 dans le commerce de détail, 57% étaient des carnassiers, notamment du saumon (22%) et du thon (21%).La moitié des poissons carnassiers importés provient de piscicultures qui ont besoin de grandes quantités de poissons pêchés en mer pour nourrir leur production. Dans l’ensemble, près de 96 000 tonnes de poissons sauvages sont nécessaires pour couvrir la demande annuelle de poissons d’élevage consommés en Suisse.Au niveau local, les piscicultures suisses produisent presque exclusivement des poissons carnassiers, ce qui a aussi un impact sur les mers du globe. En effet, on estime à trois kilos la quantité de poisson sauvage nécessaire pour produire un kilo de poisson d’élevage suisse.En fin d’année, les ménages suisses inscrivent volontiers le saumon, les sushis et d’autres spécialités à base de poisson à leur menu de fête. Ce moment de plaisir partagé a pourtant sa part d’ombre: dans une nouvelle analyse, le WWF Suisse montre en effet que notre appétit de poissons carnassiers comme le saumon ou la truite pousse les océans aux limites du tolérable. En effet, pour couvrir les besoins des poissons carnassiers d’élevage, des millions de poissons sauvages sont pêchés chaque année dans les mers du globe pour être transformés en farine et en huile de poisson. Dans ces conditions, l’élevage de poissons – longtemps vanté comme la solution au problème de la surpêche – a un impact massif sur les océans.En Suisse, où 97% du poisson consommé doit être importé, deux tiers des importations sont des poissons carnassiers, dont la moitié est issue d’aquaculture. Pour l’élevage des 30 000 tonnes de poisson consommées chaque année dans notre pays, près de 96 000 tonnes de poisson sauvage sont nécessaires. A l’échelle mondiale, un cinquième (ou 22%) du produit total de la pêche maritime est transformé en farine et en huile de poisson, essentiellement pour nourrir des espèces carnassières. Un grand nombre de ces poissons sont pourtant de grande qualité et pourraient être consommés directement par les humains au lieu d’être transformés en nourriture pour leurs semblables.Principaux problèmes liés à l'aquaculture et à la surpêcheComme la demande de farine et d’huile de poisson pour l’élevage de poissons carnassiers est énorme, les populations de petits poissons sauvages riches en nutriments comme les sardines et les anchois se retrouvent sous pression. Ces poissons ne sont pas seulement essentiels pour la biodiversité maritime, mais constituent aussi une source de nourriture importante pour de nombreuses personnes vivant dans les pays du Sud.Citation d'Isabel Jimenez, responsable senior des marchés de produits de la mer au WWF Suisse:«Notre mode de consommation actuel n’est pas durable. Si nous continuons de miser sur le saumon et d’autres poissons carnassiers, nous contribuons non seulement à la surpêche, mais menaçons aussi la sécurité alimentaire dans les régions les plus pauvres.»Savourer plus consciemment et goûter aux alternativesLe WWF Suisse appelle donc les consommatrices et les consommateurs à acheter moins de poissons et fruits de mer et à les remplacer par des produits de substitution plus durables. Ces derniers sont, notamment:•    Les algues et les plantes marines: non seulement savoureuses, elles sont aussi intéressantes d’un point de vue écologique.•    Les coquillages comme les moules et les huîtres: les conséquences de la culture de ces organismes filtrant l’eau de mer pour les écosystèmes marins sont minimes.•    Les poissons pacifiques et les poissons qui ne mangent que rarement leurs semblables: les espèces comme les carpes, les silures ou les tilapias ont besoin de peu de farine ou huile de poisson ou peuvent même s’en passer entièrement. Ces poissons ménagent les ressources, surtout quand ils sont issus d’élevages biologiques ou d’installations d’aquaculture en circuit fermé. •    Consommation directe de petits poissons marins issus de populations saines: les sardines, les harengs et les anchois devraient être consommés directement et ne pas être utilisés comme aliment dans l’aquaculture. Puisqu’ils sont plus nutritifs que le saumon et le thon, des portions plus petites sont en principe suffisantes pour assurer une alimentation équilibrée.Nécessité d’agir à tous les niveauxIl existe de nombreuses alternatives nutritives et respectueuses des milieux marins, mais elles sont moins connues que les produits à base de saumon et de thon, fortement mis en avant par les commerçants. Pour un avenir durable, il est toutefois nécessaire que toutes les parties impliquées participent au changement: •    La politique: introduction de règles plus strictes pour le poisson et les fruits de mer importés, en particulier ceux issus de l’aquaculture.•    L’industrie et le commerce: développement de produits attrayants à base d’espèces moins connues et mise en avant plus active de ces solutions de remplacement. •    Les consommatrices et les consommateurs: le poisson et les fruits de mer doivent être considérés comme une délicatesse à savourer occasionnellement et les produits de remplacement ne doivent plus être négligés. Pourquoi ne pas remplacer les sushis au saumon par un hamburger de moules, du caviar d’algues, des pâtes aux sardines ou des beignets de silure?Découvrez le rapport ici (avec guide succinct pour mieux choisir le poisson et les fruits de mer):Contact: Pierrette Rey, porte-parole, WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch, 021 966 73 75. 
    /fr/medias/un-appetit-aux-consequences-fatales-en-consommant-des-poissons-carnassiers-delevage-nous-pillons-les
  • Bilan de la protection des espèces: le WWF désigne les gagnants et les perdants de 2024

    De nombreuses espèces animales et végétales sont menacées par la destruction des milieux naturels, le braconnage et la crise climatique. En 2024 également, le royaume des espèces menacées d’extinction compte de nombreux perdants, dont les coraux, les éléphants de Bornéo, les bantengs, les manchots du Cap, les arbres. En Suisse, ce sont surtout les hérissons, les loups et le carabe doré qui tremblent pour leur survie. Heureusement, il y a aussi des lueurs d’espoir qui montrent que l’engagement en faveur des espèces menacées et des biotopes n’est pas vain. 
    /fr/medias/bilan-de-la-protection-des-especes-le-wwf-designe-les-gagnants-et-les-perdants-de-2024
  • Une alimentation d’avenir? La pyramide alimentaire analysée du point de vue environnemental

    Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent contribuer de manière importante à la réalisation des objectifs climatiques de la Suisse, à condition de privilégier les aliments les plus respectueux de l’environnement au sein de la pyramide alimentaire. C’est ce que démontre une analyse commune de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse.Le Conseil fédéral s’est fixé pour objectif de réduire l’empreinte carbone de l’alimentation de 25% d’ici 2030 par rapport à 2020 et d’au moins deux tiers d’ici 2050. En septembre 2024, la Confédération a publié de nouvelles recommandations nutritionnelles (voir encadré) qui tiennent compte de critères liés non seulement à la santé mais aussi à l’environnement. Sur mandat de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse, les spécialistes des écobilans d’ESU-Services ont analysé dans quelle mesure cette nouvelle pyramide alimentaire permet d’atteindre l’objectif de la Confédération.Le calcul compare l’impact de la consommation moyenne suisse actuelle avec le Planetary Health Diet (un régime élaboré par une équipe internationale de scientifiques pour permettre une alimentation saine et respectueuse de l’environnement dans le monde) ainsi qu’avec deux variantes de la nouvelle pyramide alimentaire (minimale et maximale). Deux scénarios ont été pris en compte dans les recommandations nutritionnelles suisses, car une grande marge de manœuvre est possible. Pour la viande par exemple, la quantité recommandée se situe entre zéro et 360 grammes par semaine. Le calcul tient compte d’une variante maximale, dans laquelle tous les aliments particulièrement néfastes pour l’environnement (en particulier la viande et les produits laitiers) sont consommés dans la quantité maximale recommandée. La variante minimale se base sur l’application la plus écologique des recommandations, c’est-à-dire une alimentation végétarienne, sans viande ni poisson.Les calculs indiquent qu’une alimentation conforme à la variante minimale des recommandations nutritionnelles contribuerait de manière importante à une alimentation respectueuse de l’environnement et aux objectifs climatiques de la Confédération. Cette alimentation a un impact sur le climat deux fois moins important qu’une alimentation avec la variante maximale et deux fois et demie moins important que l’alimentation actuelle. Elle a même moins d’impact sur le climat et l’environnement que le Planetary Health Diet.Des mesures pour une alimentation plus durableLes autorités politiques, les acteurs économiques et les ménages portent tous une responsabilité dans la réduction de l’impact du système alimentaire sur le climat et l’environnement. Un changement nécessite des mesures concrètes de la part de chacun d’entre eux. Il s’agit notamment de supprimer les mauvaises incitations mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, car celles-ci favorisent un comportement qui va à l’encontre d’une alimentation durable et saine.Mariella Meyer, spécialiste de l’alimentation durable au WWF, résume : «Nous sommes encore loin d’une alimentation conforme aux recommandations nutritionnelles. Ce sont la viande et les produits laitiers qui ont le plus d’impact sur le climat et l’environnement. Pour manger de manière écologique, il faut consommer moins de ces aliments. Les consommateur·trices ne sont pas les seuls à avoir un rôle à jouer. Les autorités politiques et le commerce de détail fixent des conditions-cadres qui déterminent la manière dont nous nous alimentons».«Cette analyse montre qu’un système alimentaire respectueux de l’environnement est possible dans le cadre des recommandations alimentaires. Reste à savoir si les acteurs politiques, le commerce de détail & de gros et les consommateur·trices sont prêts à prendre des mesures courageuses et cohérentes pour que ce changement de consommation soit possible. A cet égard, la politique agricole 2030 est une grande opportunité», indique Barbara Wegmann, experte en consommation chez Greenpeace Suisse.Pour qu’une alimentation saine et durable devienne réalité, il faut:Une politique agricole cohérente qui responsabilise l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et qui soutient la transition vers un système alimentaire durable, conformément à l’orientation future du Conseil fédéral.Des accords contraignants entre la Confédération et le commerce de détail & de gros ainsi que la restauration, afin de permettre notamment de réduire l’empreinte environnementale de l’assortiment alimentaire en valeur absolue. Les mauvaises incitations doivent être supprimées.De la formation, de la sensibilisation et des alternatives faciles d’accès pour aider le public à modifier leur comportement en matière d’alimentation et de boisson.Un fonds de transformation, qui est un moyen important de soutenir le changement nécessaire. Ce fonds doit réduire les obstacles en créant des incitations financières pour l’évolution sociale et culturelle nécessaires à une production et une consommation durables.----Pyramide alimentaire: une grande marge de manoeuvreL’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Société Suisse de Nutrition (SSN) ont actualisé en septembre leurs recommandations nutritionnelles. Pour la première fois, la durabilité a été prise en compte. Ces nouvelles recommandations nutritionnelles permettent une grande diversité de régimes alimentaires. Si les recommandations quantitatives sont restées en grande partie inchangées, certains groupes d’aliments sont désormais mis en avant: les sources de protéines végétales telles que les légumineuses sont davantage mises en évidence. Un mode d’alimentation végétarien est possible dans le cadre des nouvelles recommandations.Plus d'informations:Rapport “Une alimentation d’avenir?”Recommandations nutritionnelles de la ConfédérationGraphiques et images ContactsBarbara Wegmann, experte consommation, Greenpeace Suisse, barbara.wegmann@greenpeace.org, +41 44 447 41 08Pierrette Rey, porte-parole, WWF Suisse, pierrette.rey@wwf.ch, +41 21 966 73 75Fanny Eternod, porte-parole consommation, Greenpeace Suisse, fanny.eternod@greenpeace.org, +41 78 662 07 31 
    /fr/medias/une-alimentation-davenir-la-pyramide-alimentaire-analysee-du-point-de-vue-environnemental